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dc.contributor.authorLe Ber, E.
dc.contributor.authorLe Heron, D.P.
dc.contributor.authorDelvaux, D.
dc.contributor.authorVinning, B.
dc.contributor.authorBertoni, M.E.
dc.contributor.authorWinterleitner, G.
dc.date2011
dc.date.accessioned2016-03-15T10:03:57Z
dc.date.available2016-03-15T10:03:57Z
dc.identifier.urihttps://orfeo.belnet.be/handle/internal/979
dc.descriptionDepuis une quinzaine d années, le Néoprotérozoïque (1000-542 Ma) suscite un regain d intérêt tant du point de vue de la recherche que de celui de l industrie pétrolière. En effet, d une part, la Snowball Earth proposée par Hoffman et al. (1998) a permis de lancer divers débats relatifs à la sédimentologie, aux isotopes stables et à l évolution de la vie. D autre part, l exploration de systèmes pétroliers potentiellement importants, comme ceux déjà exploités (Sibérie, Oman, Chine) ou prouvés (Brésil) demeure une réelle frontière pour l industrie. Dans le cadre d une large collaboration scientifique, une étude a été mise en place afin d identifier de potentiels systèmes pétroliers dans les séries néoprotérozoïques du sud-ouest Gondwana (République Démocratique du Congo, Zambie, Angola, Namibie et Brésil). La zone d étude se concentre donc au sud du craton du Congo. En République Démocratique du Congo, les principales régions d affleurements étudiées dans ce projet sont situées à l ouest et au sud-est de la cuvette centrale congolaise, respectivment dans l Ouest Congolien et l arc Lufilien. La littérature récente de ces zones est relativement pauvre et les principales observations détaillées de terrain, interprétations et publications ont été éffectuées et publiées avant les années 1980. Ainsi, il y a un décalage entre la littérature du Néoprotérozoïque de la République Démocratique du Congo et celle relative à la Snowball Earth . Dans cette dernière, le modèle de deux glaciations successives et globales (sturtienne et marinoenne) est largement basée sur l observation de sédiments glaciaires (tillites) directement recouvert par d épais (>1km) cap carbonates déposés suite à une transgression due à la fonte des glaces. Or, l origine glaciaire de ces tillites est souvent remise en question, notamment dans les séries de l Ouest Congolien (Schermerhorn 1974). Les cap-carbonates ne sont quant à eux pas systématiquement observés au-dessus des supposés dépôts glaciaires ; c est encore une fois le cas dans l Ouest Congolien, où les carbonates sont mis en place après plusieurs centaines de mètres de dépôts clastiques (sous-groupe du Haut Shiloango). Les carbonates sont tout de même abondants dans la plupart des successions néoprotérozoïques. Comprendre les rampes carbonatées et leurs faciès est indispensable quant à la localisation de potentielles roches mères (black shales déposés durant des transgressions, dolomies fétides, stromatolites, milieu évaporitiques ). Considérant l âge de ces formations, une étape cruciale est celle de la maturation des roches mères. Enfin, les épaisses successions carbonatées représentent de bon réservoirs potentiels. Hoffman, P.F., Kaufman, A.J., Halverson, G.P., Schrag, D.P. 1998. A Neoproterozoic snowball Earth. Science, vol 281, pp. 1342 1346. Schermerhorn, L.J.G. 1974. No evidence for glacial origin of late Precambrian tilloids in Angola. Nature, vol 252, pp. 114 115.
dc.languagefra
dc.titlePerspectives pétrolières dans les séries Néoprotérozoïques du sud-ouest Gondwana
dc.typeConference
dc.subject.frascatiEarth and related Environmental sciences
dc.audienceScientific
dc.subject.freeGeodynamics and mineral resources
dc.source.titleASF2011, 13ème Congrès français de sédimentologie, Dijon, 14-16 novembre 2011
Orfeo.peerreviewedNo
dc.identifier.rmca2527


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