Cette première partie de l'ouvrage consacré aux vitraux de la cathédrale Saint-Paul de Liège situe ceux-ci dans l’histoire de la cathédrale, en explique l’iconographie, les caractéristiques formelles, les qualités artistiques et, sur- tout, permet de réaliser la diversité et la richesse de ces œuvres monumentales placées du XVIe au XXIe siècle. Les vitraux figuratifs étaient destinés à ceux qui « savaient ». En effet, il n’est pas aisé, sans explications, de reconnaître les donateurs représentés, de savoir la raison de leur présence, d’identifier les écus armoriés, les saints et les scènes, et d’en comprendre la signification. C’est vrai pour les vitraux anciens, mais aussi pour ceux du XXe siècle. Au même moment, d’autres artistes créent des vitraux en s’éloignant de la réalité extérieure. C’est encore ce que montrent les vitraux du XXIe siècle des chapelles latérales, des fenêtres hautes du vaisseau central et du transept. Dans ces œuvres, il n’y a plus rien à «connaître» ou à «reconnaître». Certes, l’approche n’en est certainement pas plus aisée pour certains, mais la lumière, composante primordiale du vitrail, est vraiment «pour tous».