Le coût social des drogues légales et illégales en Belgique : résumé
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Authors
Vander Laenen, Freya
Lievens, Delfine
Pauwels, Lieven
Discipline
Health sciences
Audience
Policy-Oriented
Scientific
Date
2015Publisher
Bruxelles : Politique scientifique fédérale, 2015
Metadata
Show full item recordDescription
L’étude SOCOST a fait une première estimation des coûts sociaux des substances addictives (l’alcool, le tabac, les drogues illicites et les médicaments psychoactifs) en Belgique pour l’an 2012. Le coût social lié à la santé, la criminalité et les accidents de la route y est mentionné. Une étude du coût social estime le coût total de la problématique de la drogue au détriment de la société (Vander Laenen et al., 2008) et montre l’ampleur du coût social total des substances addictives. À cette fin, cette étude compare le statu quo à une situation hypothétique dans laquelle une consommation (abusive) de substances n’a jamais existée. Selon la définition universelle des coûts sociaux, on doit faire la somme des coûts privés et des coûts externes (Stiglitz & Walsh, 2002 ; Collins, Lapsley, Lecavalier & Single 2000; Single et al., 1998 ; Varian, 1992). Les coûts privés incombent uniquement aux personnes engagées dans l’activité en question, c-à-d. la consommation de substances addictives (Single et al., 2003). Un exemple typique d’un coût privé est la contribution aux soins médicaux payée par l’usager de drogues. Les coûts externes sont les coûts liés aux substances addictives que les autres personnes doivent payer, dont les coûts liés au law enforcement, aux soins de santé, aux services sociaux, à la recherche, à la prévention, à la sécurité sociale, aux pertes de la productivité et les coûts de bien-être non financiers (Moller & Matic, 2010).
Identifiers
Type
Report
Peer-Review
Not pertinent
Language
fra