Entre Paradis et Enfer. Mourir au Moyen Âge
Discipline
History and Archaeology
Subject
Ars Moriendi, la peste, livres d'heures
Audience
General Public
Date
2010Publisher
Fonds Mercator
Metadata
Show full item recordDescription
La mort : nul n’y échappe ! Mais la manière dont on l’approche peut varier du tout au tout selon le lieu ou l’époque. Aujourd’hui, nombreux sont ceux qui la considèrent comme une fin définitive; chacun espère qu’elle se fera aussi discrète que possible : on rend son dernier souffle à l’hôpital et les inhumations se font à la périphérie des villes et des villages. Au Moyen Âge, il en allait tout autrement. La mort était alors bien plus présente, surtout, cela va sans dire, en période d’épidémie, de famine ou de guerre. Il était alors d’usage de mourir chez soi, au sein de l’étroit cercle familial et les cimetières s’affichaient en plein coeur du village, autour de l’église. Pour l’homme médiéval, le trépas n’était en rien une fin définitive : au jour du Jugement dernier, les morts allaient sortir de leur tombe et entamer leur vie éternelle, dans un nouveau corps sublimé ; les bons au Paradis, les mauvais en Enfer, et les médiocres, c’est-à-dire la majorité, allaient devoir patienter sur la montagne du Purgatoire de Dante.
“Entre Paradis et Enfer. Mourir au Moyen Âge” retrace la manière dont la mort était perçue, en Europe du nord-ouest, entre 600 et 1600. Les peintures, sculptures, miniatures et monuments funéraires reproduits dans ce catalogue illustrent les craintes et les attentes de l’homme médiéval, auquel les memento mori rappelaient inexorablement le caractère inéluctable de la destinée humaine : “Souviens-toi que tu es mortel et regarde-toi régulièrement dans un miroir”.
Citation
Balace, Sophie; De Poorter, Alexandra (2010). Entre Paradis et Enfer. Mourir au Moyen Âge. , Issue Accompagne l’exposition éponyme aux Musées royaux d’Art et d’Histoire de Belgique, Bruxelles (3 décembre 2010 – 24 avril 2011), Fonds Mercator,Type
Catalog
Peer-Review
Not pertinent
Language
fra