L’auteur examine les résultats de mesures simultanées de la pluie à l’aide de divers types de pluviomètres tan ten Belgique qu’au Congo, notamment en vue d’étudier l’effet du cône de Nipher, l’évaporation et le mouillage, etc. Il résulte de ces comparaisons que des divergences non négligeables peuvent se produire entre les observations pluviométriques de pays voisins utilisant des formes variées de pluviomètres. Il propose, en conséquence, que dans chaque pays soit installé au moins un pluviomètre fondamental de référence, (pluviomètre normal) vis-à-vis duquel les coefficients de correction seraient établis t publiés pour chaque type d’instrument en service courant : il est en effet impossible de proposer l’unification complète des installations pluviométriques existantes et d’ailleurs les pluviométriques divent répondre à d’autres conditions que celle de l’exactitude : facilité d’installation et de mesure, prix de revient peu élevé, etc. Mais la réalisation d’un pluviomètre de référence dans chaque pays serait possible sans grands frais et permettrait l’unification de l’expression de la quantité d’eau tombée en termes comparables sur tout le globe.